L’école Samuel-De Champlain a trouvé la recette du succès
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L’école Samuel-De Champlain a trouvé la recette du succès
[size=17]DAPHNÉE DION-VIENS
Samedi, 6 février 2016 22:31MISE à JOUR Samedi, 6 février 2016 22:31[/size]
L’école secondaire Samuel-De Champlain, à Québec, a réussi un véritable tour de force. En quatre ans, le taux de réussite des élèves de cinquième secondaire à l’examen de français est passé de 79 % à 92 %.
«C’est le résultat de tout un travail d’équipe», lance Carl Ouellet, le directeur de cette école de Beauport où aucun élève n’est sélectionné.
Pour permettre aux élèves de mieux réussir en français, les enseignants ont d’abord misé sur le dépistage, dès la première secondaire. Une évaluation serrée en début d’année permet d’évaluer des élèves en lecture et en écriture, grâce à un code de couleurs: rouge, jaune ou vert.
Par la suite, les enseignants ajustent leur programme selon le niveau des élèves. «On enseigne ce que les élèves ne maîtrisent pas. On ne se dit pas: “Ils devraient l’avoir vu au primaire”», explique M. Ouellet.
[size=29]«Le truc, c’est d’aller au rythme de l’élève. Ça m’arrive de ne pas voir tout le programme. Mais ce que j’enseigne, je m’assure que c’est acquis.» — Claude Drolet, enseignante
«Le truc, c’est d’aller au rythme de l’élève, ajoute l’enseignante Claude Drolet. Ça m’arrive de ne pas voir tout le programme. Mais ce que j’enseigne, je m’assure que c’est acquis. Si la fondation de ta maison n’est pas solide, le toit va s’effondrer», illustre cette enseignante passionnée.
Rencontres multipliées
Pour assurer un suivi entre chaque niveau, plusieurs rencontres ont lieu entre tous les enseignants de français, afin d’assurer une meilleure cohésion. En classe, ils utilisent les méthodes qui fonctionnent le mieux, selon la recherche en éducation.
Depuis déjà quelques années, l’école s’est aussi dotée d’une grammaire maison — Le Petit Samuel —, qui permet à tous les élèves et les enseignants de partager un langage commun.
Orthopédagogue
Les élèves qui ont le plus de difficulté sont suivis par une orthopédagogue, une denrée rare dans une école secondaire, qui peut les rencontrer jusqu’à quatre fois par semaine.
En cinquième secondaire, les élèves qui ont encore de la difficulté doivent s’inscrire au cours Français assurance, qui leur permet d’avoir deux périodes de français supplémentaires à leur horaire.
Les résultats des élèves démontrent que cette recette a fait ses preuves, affirme M. Ouellet. «Si on arrive à maintenir des résultats comme ceux-là, on va être content, ajoute-t-il. Parce qu’on sait que les élèves ont de plus en plus de difficulté.»[/size]
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